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« zoo » signifie «animal » en grec ancien

« pharma » signifie « remède »

« gnosie » signifie « le savoir »

La Zoophramacognosie voit le jour dans les années 80’ grâce au travail de Caroline Ingraham. Elle s’appuie sur la capacité d’auto-médication des animaux dans leur milieu naturel. Evidemment, nous, gentils et respectables humains, avons un peu (beaucoup ?) modifié cette capacité en domestiquant certaines espèces tels que les chiens et les chats. Leur milieu « naturel » étant désormais conditionné par le nôtre, ce comportement d’auto-médication est plus difficilement applicable pour ces derniers.

Cependant, nous l’observons encore quotidiennement :

Alfred qui broute allégrement l’herbe qui se situe (spécifiquement) devant le portail de Robert et Gérard, parce que le plateau de charcuterie qui se présentait devant lui sur la table basse pendant votre raclette partyOups … lui a retourné la tête puis l’estomac !

Grossièrement, la Zoopharmacognosie permet d’apporter la nature à l’animal afin de lui donner l’opportunité de choisir ce qui pourrait lui procurer du bien-être. Elle permet d’apaiser des maux physiques mais également émotionnels.

De cette manière, la Zoopharmacognosie peut accompagner le travail sur des problématiques comportementales, entre autre. Elle peut accompagner le chien vieillissant, en convalescence, un peu grincheux et le chien qui va bien (en apparence).

Le comportement d’auto-médication est inné chez les animaux. Il fut de même, sans doute, chez nous, mais la tendance semble être plutôt à l’autodestruction pour l’espèce humaine aujourd’hui …

Des observations scientifiques ont, en effet, relevé que l’animal, à l’état sauvage, choisit de son plein gré des plantes, argiles, insectes, terre afin de se soigner physiquement et émotionnellement.

Magique ? Non. Il s’agit la nature ! Ce comportement d’auto-médication est nécessaire à la survie de chaque espèce. Exceptée la nôtre visiblement, il semblerait que nous ayons encore trouvé une dérogation … Mais va-t-elle dans le sens de notre survie ? C’est un autre sujet !

 

Attention, il ne s’agit pas de remplacer les soins vétérinaires. Il s’agit d’apporter un soutien physique et émotionnel, d’apporter du confort et du bien-être à votre animal, de l’accompagner et de l’aider davantage à exprimer un besoin par le biais d’une pratique qui s’inspire de la nature.

Le choix est à l’honneur et on adore ça !

Concrètement comment ça se passe ?

Grosso modo, pour résumer : vous présentez votre armada d’huiles essentielles, hydrolats, nutriments, etc. Vous aurez pris soin, évidemment, de solidifier vos connaissances sur les vertus de chaque « remède », sur ce qu’on peut faire et ne pas faire.

- Soit, Alfred vous envoie paître, et c’est très clair.

- Soit, Alfred accepte la prise de ce que vous lui proposez, par inhalation (en reniflant ou en respirant), par application topique, ou par ingestion. Vous lui avez présenté l’huile essentielle d’orange, Alfred est tombé dans les bras de morphée.

 

Maintenant, 2 possibilités s’offrent à vous :

o Vous l’admirez et vous fondez d’amour, gaga que vous êtes, dormir, si paisiblement.

o Vous partez mettre votre lessive en route, découpez les patates pour les frites de ce soir et passez l’aspirateur _ Non, surtout ne pas dérangez Alfred_ faites les poussières ou finissez le dernier Guillaume Musso qui dort sur votre table de nuit ; tout cela pendant que Alfred fini de prendre son shoot d’orange !

L’attirance pour la molécule chimique d’une plante est influencée par le goût et l’olfaction. Il est juste de rappeler que nous, humains possédons 5 millions de cellules olfactives, nos amis canins en possèdent 125 à 300 millions … Environ 30% du cerveau du chien est dédié à l’analyse des odeurs. Ça vous en bouche un coin ?! C’est peu dire que de reconnaître les capacités olfactives extraordinaires de nos poilus.

Pour revenir aux choix des « remèdes », cette attirance pour la menthe, la valériane, ou encore les bonnes racines sous la terre de votre magnifique pelouse (fut-elle), varie en fonction de l’état de santé de Kiki ou d’Alfred, en fonction de leurs besoins physiques et émotionnels. On parle de modulation sensorielle.

LE POUVOIR DU CHOIX

IDEE RECUE N°xxx : Non, le chien ne sélectionne pas un « remède » par gourmandise.

Les "remèdes" proposés sont des métabolites secondaires qui ne sont pas nécessaires à sa survie, contrairement à la nourriture et à l’eau. Le chien ne les choisira que si son corps en a besoin. Afin qu’Alfred est réellement le choix, les "remèdes" ne sont pas proposés mélangés à la bonne cuisse de pintade ou à la vache qui rit ; ils sont proposés seuls.

Effectivement, la notion de choix prend une dimension très importante dans cette pratique et prend tout son sens lorsqu’on aspire à faire de notre mieux afin de procurer du bien-être à nos animaux.

En résumé, c’est comme en Mantrailing, c’est Alfred (ou Kiki) qui conduit ! C’est lui qui décide si oui ou non il a besoin d’inhaler de la valériane (« Faites qu’il dise non ! »), s’il a besoin de faire une pause, s’il a besoin de dormir, ou s’il a simplement besoin de prendre la porte et de vous dire « à une prochaine fois… peut-être ».

Nous sommes source de propositions, Alfred est décisionnaire.

Le choix du remède, de la manière de le prendre et de la quantité appartient au chien. Il ne s’agit pas de lui enlever l’huile essentielle de lavande parce que ça sent trop fort et qu’en plus de devenir difficilement supportable pour nous « Alfred risque de s’empoisonner au bout de 2min … » … Il s’agit, encore une fois de lâcher-prise, de lui accorder votre confiance. Oui, j’insiste. Lui-seul sait ce dont il a besoin. L’évolution n’a pas changé sa capacité à s’auto-médicaliser, elle a changé l’accessibilité au milieu naturel et l’a rendu quelque peu moins autonome. Certes.

Et même si Alfred vous semble souvent « déraisonné » et « excessif », il devrait vous épater ! Encore une fois. 😉

DES INFORMATIONS (MANQUEES)

Les choix de votre poilu peuvent vous informer de certains états physiques et émotionnels en fonction des vertus apportées par les molécules choisies. La zoopharmacognosie nous révèle, potentiellement, des « problèmes » parfois insoupçonnés.

- Si Alfred choisit 3 huiles qui portent chacune sur un apaisement du foie …. Peut- être, que le plateau de charcuterie de la raclette party (tombée à l’eau) d’hier soir, a eu raison de lui …

- S’il demande qu’on lui applique 2 huiles aux vertus antalgiques, derrière l’occiput, alors peut-être que ses folies avec Kiki dans le jardin l’été dernier lui ont (un peu ?) abîmées les cervicales ?

Etc. Etc.

Attention cependant, cette pratique (comme toutes pratiques) nécessite un minimum de formations, stages et renseignements de qualité avant de se lancer dans le grand bain ! Vous vous doutez bien, vous qui faites preuve de bon sens, que la santé de nos animaux, la santé tout court, même avec des remèdes naturels, ça ne s’improvise pas !

Elle nécessite également une attention toute particulière à ce que nous dit le chien. Il s’agit, encore une fois, d’un travail d’équipe ! Il s’agit de se laisser guider par notre animal, de l’observer et de l’écouter.

La zoopharmacognosie c’est une conversation avec son animal, douce et affectueuse.

Cependant, cette pratique tout à fait éthique (comme il est rare de pouvoir l’affirmer), qui s’inspire de l’éthogramme du chien (ou du chat, cheval, cochon d’inde, etc.), vaut la peine qu’on s’y intéresse.

Le pouvoir du choix, de la nature et du nez de nos poilus. Tout ce qu’on aime ! 😊

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